Dadis mort vivant. Son deuxième vice-président, intérim et alter ego, Sékouba Konaté sourd muet. Toto, premier vice-président, un ectoplasme perdu au fond de la classe. Tous les
autres, Idi Amin, Biro Condé, Korka et même l’incendiaire Moussa Kéïta, semblent perdus dans le décor et la poussière mortifère soulevée par la balle de Toumba. Restent les Faro, Cécé Loua,
Papa Koly, Loulamou et autres ultra-pro-Dadis.
Et Komara ?
Il plie mais ne rompt pas ! C’est lui qui a lu le discours du Chef, pendant que le CNDD est dispersé en rase campagne par la balle meurtrière de Toumba. Si j’étais Komara, je dirais, l’appétit venant en mangeant, « qui va à la chasse perd sa place ! » Il ne gouverne pas, il ne règne pas, mais il cause. Il met la pommade. Il panse les plaies. Pompier, ambulancier, anesthésiste. C’est une bonne âme. Un jour le peuple de Guinée lui saura gré. Kouchner, la communauté internationale, le Miséricordieux Lui-même, lui tresseront une couronne de sainteté : Mère Thérèse, Abbé Pierre. Ou Leuk le lièvre nous faisant oublier les frasques de Bouki l’hyène.
Togba Pivi alias Coplan ?
C'est lui qui a dû suspendre la suspension des "manoeuvres" du camp de miliciens claniques de Dadis. Suite, voir l'ultime duel dont l'identité des protagonistes n'est connue que des maîtres de la science des cauris, Asmaou, Aicha Coneh et autres grigrimans..
"Komara nous aura aidés à franchir le "MUR DU çON" qui séparait 2009 de 2010."
Les Partis politiques et les Forces vives ?
Ils font comme le singe perché au sommet de l’Arbre à palabre où s’était réuni le Peuple de la République de Doumbélane pour l’élection du plus jeune patriote de la Nation. Quand tout le monde s’apprêtait à élire le plus rusé, Leuk le lièvre qui venait de naître, alors le lauréat, qui s’appelait LEADERSHIP, s’écria depuis le chef du vénérable Père des Pères, le Caïlcédrat royal :
« Place, place, je vais naître ! »
Bonne année ! Bonne santé ! Salimafô !
Saidou Nour BOKOUM